Quand il s’agit de tailler son arbuste au sécateur, les 2 pieds cloués au sol c’est facile et à la portée de tous. Quand il s’agit de monter sur un escabeau pour aller signer quelques-unes des branches de l’arbre de son jardin, c’est toujours possible mais il faut déjà être un peu plus vigilant quant à sa sécurité. Quand il s’agit cette fois de grimper à plusieurs mètres de hauteur pour tailler entièrement plusieurs vénérables chênes, noyers ou châtaigniers centenaires, c’est une autre histoire et il faut dans ce cas les confier à de vrais spécialistes de l’élagage. Il en existe un petit peu partout en France mais cela n’est pas donné à toutes les entreprises de pouvoir le faire, il existe des qualifications et des certifications obligatoires.
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Pourquoi doit-on élaguer les arbres ?
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles il faut élaguer un arbre du simple entretien, afin de mieux dessinait des formes de l’arbre selon ses besoins jusqu’à la mise en sécurité, pour des arbres vieillissants des situations risque, en passant par la taille d’un arbre nécessaire suite à un litige entre voisins. C’est aussi les élagué heures que l’on retrouve après une grosse tempête, à la demande d’Enedis, afin de dégager les branches accrochées aux lignes électriques.
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Quand et comment procéder ?
Bien aucun chantier ne se ressemble et que les arbres peuvent, de manière générale, être travaillé tout au long de l’année, il faut éviter de les élaguer au tout début du printemps, durant la période qui correspond à la montée de sève et à la fin de l’automne, qui correspond un temps de repos pour les arbres et notamment pour les feuilles.
C’est donc à la fin du printemps en été que l’on peut réaliser une taille raisonnée. Quand l’arbre est en feuille, il s’agit d’une bonne période car la circulation de la sève permet à l’arbre de retrouver rapidement toutes ses défenses. Ne s’agit par contre pas de faire de grosses coupes s’avérerait préjudiciable pour l’arbre.
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Pour un élagage plus poussé des arbres, c’est donc l’hiver qui est la meilleure période lorsque l’arbre entre en période de repos végétatif.
Avant d’élaguer d’abattre un arbre, il est nécessaire de se renseigner auprès de la mairie car dans un grand nombre de cas, il y a un dossier d’autorisation à remplir. Une majorité des entreprises d’élagage s’occupe de cette partie administrative et c’est pourquoi il est bien souvent plus facile de faire appel à un professionnel pour ce type de chantier. Retrouvez d’ailleurs, par exemple, ici, une liste de professionnels qui pratiquent l’élagage d’arbres en Bretagne.
Entre sécurité et adrénaline
Malgré que les normes de sécurité soient assez drastiques et que les professionnels qualifiés pour ce type d’intervention sont très bien formés et possèdent les certifications adéquates, il n’empêche qu’il s’agit d’un métier dangereux avec une dose importante de risque. Il survient, malheureusement, occasionnellement des accidents comme ce fut le cas à la fin de l’année 2017, à Balma, une commune près de Toulouse. C’était d’ailleurs a été électrocuté par une ligne à haute tension alors qu’il coupait des branches perchées à 10 m de hauteur dans un arbre.
Et même si ce type d’accident reste rare dans la profession, le profil des professionnels recherché est celui de personnes qui aiment la nature et les grosses doses d’adrénaline. La législation demande dans la mesure du possible de travailler avec une nacelle mais il existe beaucoup de cas où l’accessibilité au chantier ne le permet pas, c’est alors en grimpant directement sur l’arbre que les élagués heures peuvent réaliser leur mission. C’est notamment le cas quand il faut attendre le houppier ou la cime de l’arbre.
Une passion avant tout
La grande majorité des électeurs apprécie de travailler tout en haut des arbres. Beaucoup parlent d’une sensation de bien-être et de plénitude quand ils se retrouvent seuls à plusieurs dizaines de mètres de hauteur par rapport au sol, c’est un autre monde qui s’ouvre.
Pour certains, passer du temps dans les arbres relève même plus de la passion que du travail. Pour preuve, des grimpeurs l’idée d’organiser un arbotrek, une espèce d’expédition arboricole pendant 5 jours où l’objectif est de pouvoir vivre sans redescendre sur le sol. Il s’agit donc d’organiser un bivouac de pouvoir se déplacer, se nourrir, dormir, tout en devant changer dans chaque jour. Une expérience qui se veut également être un laboratoire d’études et dont la dernière édition a eu lieu à la fin de l’année 2017 dans la forêt d’Aïtone, en Haute-Corse.